• Après avoir lu et analysé la construction du poème " Quand la vie est ..." de Jacques Prévert, les élèves étaient invités à composer un poème sur le même canevas.

     

     Quand la vie est un collier...

    chaque jour est une perle

    Quand la vie est une cage

    chaque jour est une larme

    Quand la vie est une forêt

    chaque jour est une arbre

    Quand la vie est un arbre

    chaque jour est une branche

    Quand la vie est une branche

    chaque jour est une feuille...

    Jacques Prévert

    __________________________________________________

    Quand le bonheur est une fête

    chaque mois est une lueur

    Quand le bonheur est un bijou

    chaque mois est un poème

    Quand le bonheur est une enfance

    chaque mois est une patiente

    Quand le bonheur est une pierre

    chaque mois est une métaphore

    Quand le bonheur est vie 

    chaque mois est une malédiction.

    Célia

    ___________________________________________________

    Le malheur

    Quand le malheur est une malédiction

    Chaque jour est un mépris

    Quand le malheur est un temps

    Chaque jour est une tristesse

    Quand le malheur est une cage

    Chaque jour est un cauchemar

    Quand le malheur est une sorcellerie

    Chaque jour est une tristesse

    Quand le malheur est un désastre

    Chaque jour est me presssion

    Evelyne

    ______________________________________________________________

    Quand le bonheur est une vie

    chaque jour est un sourire

    Quand le bonheur est en cage

    chaque jour est une fleur

    Quand le bonheur est soudain

    chaque jour est un arbre

    Quand le bonheur est un arbre

    chaque jour est une branche

    Quand le bonheur est une feuille

    chaque jour est mon bonheur

     

    Jessica

    ___________________________________________________________________________

     Quand la Tristesse est vivante 

     

    Chaque nuit est un meurtre

     

    Quand la Tristesse est une cage

     

    Chaque nuit est heureuse

     

    Quand la tristesse est une erreur

     

    Chaque nuit est une tristesse

     

    Quand la Tristesse est une malédiction

     

    Chaque nuit est la mort

     

    Quand la tristesse est entrain de te dévorer

     

    Chaque nuit est un cauchemar

     

     Nora

    _____________________________________________________________________

     


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  • Atelier poétique n°4 : A la manière de Louise labé.Après avoir lu et expliqué le poème "Je vis, je meurs" de la poétesse Louise Labé, les élèves étaient invités à composer un poème construit sur une opposition (ex. : passé/avenir ; joie/peine ; gentillesse/méchanceté ; amour/haine ; etc. ) portée par des antithèses.

     

     

     

    Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
    J'ai chaud extrême en endurant froidure :
    La vie m'est et trop molle et trop dure.
    J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

    Tout à un coup je ris et je larmoie,
    Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
    Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
    Tout en un coup je sèche et je verdoie.

    Ainsi Amour inconstamment me mène ;
    Et, quand je pense avoir plus de douleur,
    Sans y penser je me trouve hors de peine.

    Puis, quand je crois ma joie être certaine,
    Et être au haut de mon désiré heur,
    Il me remet en mon premier malheur.

                 Louise Labé (1524-1566)

    ___________________________________________

    Quand je serai dans le futur et toi dans le passé

    Moi je travaillerai et toi tu te reposeras

    Je serai libre et toi tu seras prisonnière

    Je partirai et toi tu reviendras

    Je pleurerai et toi tu seras heureuse .

     

    Evelyne

    ____________________________________________________

     "Je vis,  je meurs , je me brûle et me noie"

    Entre la vie et le mort,

    il n'y a qu'un pas,

    entre le tristesse et le bonheur ,

    il y a une route infinie.

    La mort n' a qu'un instant et , la vie en a mille .

    Jamais la mort ne sera aussi belle que l ' on a perdu .

    Il y a un langage pour la mort comme il y a un langage pour la vie .

    La vie est belle mais la mort est sombre

    Toute la vie n' est qu'un voyage vers la mort .

     

    Sanofar

    __________________________________________________________________________

     J'étais pauvre et je suis devenue riche

    Ma vie était nulle maintenant elle est belle

    J'étais aigrie maintenant je suis heureuse

    J'étais méchante et je suis devenue gentille

    Avant j'étais triste maintenant je suis joyeuse

    J'étais laide et je suis devenue magnifique

    Avant j'avais peur et maintenant je me suis endurcie

    Avant j'étais égoiste maintenant je suis généreuse.

    Célia

    ______________________________________________________________________________

     


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  • Après une recherche lexicale collective sur les expressions françaises construites sur des comparaisons ( "blanc comme un linge", "rouge comme une écrevisse"), les élèves étaient invités à composer un poème d'au moins huit vers.

    ________________________________________________________

    Elle est bavarde comme une pie

    Et quand on crie

    Elle devient rouge comme une tomate

    Mais quand on l interroge

    Elle tremble comme une feuille morte

    D'un coup elle devient sage comme une image

    Mais quand on la reprend

    Elle devient blanche comme une neige.

     

    Evelyne

    ________________________________________________________

    Elle est légère comme une plume

    Et jolie comme un cœur

    Mais quand on l' interroge

    Elle tremble comme une feuille morte

    Et devient rouge comme une tomate

    Elle est sage comme une image

    blanche comme la neige

    Et elle me ressemble comme deux gouttes d' eau

    Et pleure comme une madeleine.

     

    Sanofar

    ___________________________________________________

     

    Elle est blanche comme un cachet d'aspirine

    Elle rougit comme une tomate

    Elle est légère comme une plume

    Et jolie comme un cœur

    Mais tu es bavarde comme une pie

    Ta tête est dure comme la pierre

    Tu es rusé même futé comme un renard.

     Nora

     _____________________________________________________

    ll est blond comme les blés

    Joli comme un cœur

    Il est courageux comme un lion

    Il est blanc comme la neige

    Il est fort comme un taureau

    Mais dur comme la pierre

    Il est rapide comme l'éclair

    Mais quand on l'interroge il est malin comme un singe

     

    RAHNIA

     ___________________________________________

     Elle est rouge comme une tomate

    Elle est haute comme trois pommes

    Mais elle tremblait comme une feuille morte

    Elle se ressemblait comme deux gouttes d'eau

    Mais elle est aussi bavarde comme une pie

    Et gaie comme un pinson

    Elle est aussi endormie comme une marmotte

     

    Jessica

    ________________________________________________________

     


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  • Après avoir observé le poème "Les Bécasses" d'Andrée Chédid, les élèves de 4eB étaient invités à composer leur propre poème en reprenant les mêmes principes de composition :

    - 14 vers répartis en 3 strophes ( 4 vers - 6 vers - 4 vers)

    - une seule rime

    - des assonances et allitérations au sein de chaque vers imitant la rime.

     

                   Les Bécasses

                                                     Sur la terrasse 
                                                     Les bécasses 
                                                     Jacassent, jacassent 
                                                     Et font des grâces 

                                                    Mais Boniface 
                                                    Le garde-chasse  
                                                    Passant par là 
                                                    Les prend en nasse 
                                                    Et les cadenasse 
                                                    Dans sa besace 
     
                                                    « C’est pas finasse  
                                                    Une bécasse ! » 
                                                    Chante Boniface 
                                                    De sa voix de basse

     

                                                    Andrée Chédid

    ________________________________________________________________

    coucou

    Je pouvais être fou

    Pourquoi le loup

    Donc le marabout

    Le pou est bambou

    Dessous de la joue

    Le tabou est cou

    Il est "chelou"

    ce cajou

    Il court ce hibou

    Il est doux

    Ce petit fou

    Ah il ressemble à un chou

     

    Ce petit pou.

     

    Evelyne

    ______________________________________________________________

    B onjour monsieur le marabout

     

    vous êtes pas fou

     

    où sont mes bijoux ?

     

    vous avez une tête de loup!!!

     

    Pape Salou tu es le frère de Hibou?

     

    ramène tous mes cailloux

     

    coucou bambou tu es roux?

     

    comme un ours fou

     

    qui s'appelle Boubou?

     

    coucou Mamadou le frère de Fatou

     

    je vais me cacher dessous

     

    avec tes poux trop foux

     

    ton tabouret reste debout

     

    espèce de loup!!!

     

    Hamza

    _________________________________________________________________________

     


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  • Voici les premières créations poétiques des élèves de 4eB.

    A partir d' un canevas imposé, les élèves étaient invités à composer des vers rimant deux à deux.

    (Note aux élèves : Pour publier votre poème, cliquez sur "commentaire". Écrivez alors votre poème. Cliquez enfin sur "publier". Il faudra  attendre que je valide votre commentaire pour qu'il apparaisse.)

    ______________________________________________________________________

    Un jour, je partirai pour un pays lointain

    Et je prendrai un dauphin

    Sans me retourner, j'irai jusqu'au bout du monde

    Je me baladerai comme un vagabonde

    Et quand je reviendrai, des rêves plein à la tête

    Je partirai en planète

    Je dessinerai sur une grande feuille bleue

    Je dessinerai tes beaux yeux

    Et quand je dormirai comme un silencieux

     Je reviendrai des cieux.

                                    Evelyne

    ______________________________________________________________

    Un jour‚ je partirai pour un pays lointain
    J'irai dans mon bain
    Sans me retourner, j'irai jusqu'au bout du monde
    En pensant aux vagabondes 
    Et quand je reviendrai‚ des rêves plein la tête 
    Je ferai des comètes 
    Je dessinerai sur une grande feuille bleue
    Avec des yeux fabuleux
    Quand‚ je serai à la patinoire 
    Je me croirai dans ma baignoire

    Jessica S.

    ______________________________________________________________

    Un jour, je partirai pour un pays lointain 

    En prenant mon dauphin.

    Sans me retourner, j' irai jusqu'au bout du monde 

    En une seconde. 

    Et quand je reviendrai, des rêves plein la tête

    Comme une planète 

    Je dessinerai sur une grande feuille bleue 

    Tes yeux fabuleux

    Comme du feu 

    Ou un orage silencieux .

     

                                                              Yanis


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  • Les 4eB illustrent "La courbe de tes yeux".

     

    Les 4eB illustrent "La courbe de tes yeux".

     

    Les 4eB illustrent "La courbe de tes yeux".


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  • La courbe de tes yeux

    La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
    Un rond de danse et de douceur,
    Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
    Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
    C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

     

    Feuilles de jour et mousse de rosée,
    Roseaux du vent, sourires parfumés,
    Ailes couvrant le monde de lumière,
    Bateaux chargés du ciel et de la mer,
    Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

     

    Parfums éclos d’une couvée d’aurores
    Qui gît toujours sur la paille des astres,
    Comme le jour dépend de l’innocence
    Le monde entier dépend de tes yeux purs
    Et tout mon sang coule dans leurs regards.

     

    Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926


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